Eric Jégat, en résumé. (Ou l’importance des rencontres)

Après avoir fait les Beaux-arts de Paris en peinture dans l’atelier de Pierre Carron, j’ai étudié la gravure taille-douce (entre autres choses) pendant 3 ans auprès du graveur Virgil Nevjestic.

Et c’est ainsi qu’au fil des rencontres, les médiums et les techniques se sont accumulés. Après la peinture et la gravure, la sculpture sur bois à partir de 1991 lors de séjours en Italie viendra naturellement en voyant travailler un ami sculpteur, Olivier Mingasson. D’autres matériaux comme le béton cellulaire ou le métal se mêleront au bois après 1996.

Je travaille sur le verre à partir de 1994 avec le Maître-verrier Frédéric Pivet pour le projet d’un «Christ Blanc», jusqu’à la réalisation dans les années 2000-2005 d’ensemble de vitraux pour des églises dans le Poitou ou en Bretagne, cette expérience se prolongera par le travail de verres thermoformés avec la rencontre à Tours d’Hervé Debitus. Il est possible que l’utilisation de la cire, et donc de sa transparence dans la peinture (et quelques gravures), provienne du travail sur le verre.

 

En 1998, la rencontre en Italie de l’éditeur Alberto Casiraghy me donne envie de réaliser des livres d’artistes, ce que je fais à 4 reprises avec les Editions PulcinoElefante.

C’est au même moment que la galeriste Mireille Batut d’Haussy me demande d’écrire des textes pour un recueil ce qui me portera plus tard à confectionner par mes propres moyens des livres d’artiste (gravure et texte).

 

Ces techniques ont constitué un ensemble d’outils qui me permettent d’affiner mes recherches, qui tendent actuellement à la mise en image, c'est-à-dire sous forme plastique, des signes codifiés que sont les lettres de notre alphabet, d’en faire des éléments constituant les décors dans lesquels évoluent les formes humaines qui hantent mon travail depuis 20 ans.